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COLLOQUE DU PROJET SANTÉ : LA RELATION DE SOIN AVEC LA PERSONNE EN SITUATION DE HANDICAP INTELLECTUEL : ACCUEILLIR ET ACCOMPAGNER.

À la croisée des défis des professionnel et des besoins des patients

Une journée d’étude pour conférer des outils aux professionnels de la santé (posture, communication, bonnes pratiques) et réfléchir à l’amélioration de l’accessibilité des soins de santé pour les personnes en situation de handicap intellectuel.

Le programme se présente en 4 temps pour parcourir les enjeux d’une santé accessible :

1)La perspective des personnes en situation de handicap intellectuel, des proches et des associations ;

2) Les systèmes de santé : dynamiques et points de vue  (FMM et Alteo);

3) Droit du patient, autodétermination et consentement, partie présentée par des professionnels de différents secteurs (psychiatrie, recherche et droit) ;

4) Présentation de bonnes pratiques et outils par le projet ditesaaa et ses collaborateurs.

 

Découvrez notre programme de la journée : Programme colloque santé 060224

Contact

Informations auprès de Corentin Leroy :
– Par mail : cle@inclusion-asbl.be
– Par téléphone : 0490 56 94 08

 

Inscriptions via notre formulaire.

Dites Accueil, Accompagnement et Accessibilité

Pour des soins de santé accessibles

Le constat est sans appel. L’accessibilité des soins de santé reste une difficulté majeure pour les personnes avec un handicap intellectuel : peur de la consultation, sentiment de ne pas être écouté, complexité des informations transmises, impression d’être infantilisé, examens trop rapides, manque d’accessibilité des lieux…

Les besoins de ces personnes en matière de santé sont pourtant bien réels et importants.

Accueil | Accompagnement | Accessibilité

Ces trois « A » sont d’une importance primordiale pour les personnes avec un handicap intellectuel. Ils font écho au logo S3A, le symbole du handicap intellectuel.

Promouvoir et diffuser ce logo permettra aux personnes avec un handicap intellectuel de se diriger vers des lieux accessibles et de prendre contact avec des professionnels sensibilisés à leur accueil et leur accompagnement.

À travers cette campagne, le Centre Handicap & Santé et Inclusion asbl, avec le soutien de  l’AViQ, de CAP 48, du CERA, de Culture.be et de la Fédération Wallonie – Bruxelles, souhaitent faire connaitre la problématique du manque d’accessibilité des soins de santé pour les personnes avec un handicap intellectuel et sensibiliser les professionnels du domaine.

Nos actions

Des affiches invitant à prendre en compte l’accueil, l’accompagnement dans le parcours de soin et l’accessibilité des lieux pour les personnes en situation de handicap intellectuel. Leur distribution est entre autres assurée grâce à des partenariats avec la Fédération des Associations des Médecins Généralistes de Bruxelles (FAMGB) et la Fédération des maisons médicales.

Accrocher cette affiche dans son cabinet, son hôpital, sa maison médicale, etc., c’est un premier pas vers une meilleure compréhension du handicap intellectuel dans une logique inclusive.

Nous vous accompagnons dans cette démarche au moyen de modules de sensibilisation donnés dans vos locaux. Ils sont destinés au personnel médical, paramédical et à tout autre professionnel en contact avec cette patientèle (accueil, catering, sécurité, entretien…). Nous vous y présenterons les spécificités du handicap intellectuel grâce à divers outils, dont certains sont présentés ci-dessous.

Commandez vos affiches et réservez votre sensibilisation : 
>> info@ditesa.be

Bonnes pratiques, mémo conseils, témoignages vidéos… Des outils pour les professionnels

Un carnet « Conseils et bonnes pratiques pour les professionnels de la santé ».

Cet outil propose des solutions concrètes et des conseils pour accueillir au mieux les personnes en situation de handicap intellectuel.

En fin de carnet, un autocollant du logo S3A peut être utilisé pour accueillir ce public.

 

Un cube qui reprend les conseils et une échelle de la douleur à utiliser lors des consultations.

 

 

Des témoignages de médecins, d’infirmiers, de parents et de personnes en situation de handicap intellectuel s’exprimant sur la question de l’accessibilité des soins de santé.

Découvrez les capsules vidéo !

6 mars – Journée européenne de la logopédie

Depuis de – trop – nombreuses années, au fil des législatures, nous ne manquons pas de rappeler aux ministres compétents en la matière que l’INAMI ne rembourse toujours pas les séances de logopédie des enfants ayant un QI inférieur à 86.

Les recommandations du Délégué général aux droits de l’enfant (DGDE), Unia et notre association émises en février 2020 sont toujours plus que d’actualité. Nous ne manquerons pas de les rappeler prochainement au ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke.

De la logopédie, peu importe le QI !

Découvrez les témoignages en vidéo de parents, professionnels du secteur et représentants à propos du non remboursement des séances de logopédie pour les enfants ayant un QI inférieur à 86.

 Marie est révoltée par le non-remboursement
des séances de logopédie de sa fille,
mettant en avant l’inégalité entre les enfants « ordinaires »
et à besoins spécifiques.
#LogopédiePourTous #6mars

 

Récap’ vaccination

Les étapes de la vaccination en Wallonie et à Bruxelles

L’organisation de la campagne de vaccination est désormais connue. Elle se déploie en deux phases :

  • durant la 1re, actuellement en cours, les publics sont vaccinés sur leurs lieux de vie ou de travail (maisons de repos / de soins, institutions, hôpitaux…) ;
  • lors de la 2e, qui commencera début février, se seront les publics qui se déplaceront vers les structures de vaccination. Elle commencera par le personnel d’aide et de soin de première ligne.

Les dates présentées ci-dessous sont susceptibles d’évoluer en fonction de la livraison effective des vaccins de la part des firmes pharmaceutiques.

Stratégie et résumé des différentes étapes :

  1. Le personnel et les résidents des maisons de repos
  • Depuis le 28 décembre (Bxl.) et le 5 janvier (Wal.)
  • 100 000 pers. (Wal.) et 22.700 pers. (Bxl.)
  • Dans les maisons de repos
  1. Personnel hospitalier
  • Depuis le 18 janvier
  • 82 000 pers. (Wal.) et 25 000 pers. (Bxl.)
  • Dans les hôpitaux
  1. Structures collectives de soins (handicap, santé mentale…)
  • À partir du 25 janvier (Wal.) et du 01/02 (Bxl.)
  • 50 000 pers. (Wal.) et 16 500 pers. (Bxl.)
  • Dans les structures

Le vaccin utilisé est celui de Pfizer (en 2 doses à 21 jours d’intervalle). La vaccination n’est pas obligatoire. Elle sera assurée par la médecine du travail pour tous les travailleurs et par les médecins coordinateurs ou référents pour les bénéficiaires.

A l’instar d’autres compagnes de vaccination, comme la grippe, un consentement écrit n’est pas requis si la personne est capable d’exprimer sa volonté. Par contre, sil elle est protégée par un administrateur, celui-ci devra signer un document donnant l’accord pour la vaccination.

  1. Personnel d’aide et de soins de 1re ligne
  • À partir de début février
  • 112 000 pers. (Wal.) et 36 000 pers. (Bxl.)
  • Centres de vaccination
  1. 65 ans et + / 45 et + à risques / fonctions essentielles
  • Courant mars
  • 1 000 000 pers. (Wal.) et 460 000 pers.
  • Centres de vaccination prévus
  1. Grand public
  • Mai / juin
  • Centres de vaccination et entreprises

> Le détail des phases de vaccination en Wallonie (communiqué de presse)

>> Le détail des phases de vaccination à Bruxelles (RTBF.be)

Carte blanche

FALC

Agenda

  • 30/01 : Info session en ligne pour les proches et les professionnels
  • 30/01 : Café papote pour les personnes en situation de handicap intellectuel

Documentation

>> Notre FAQ sur la vaccination – Info session du 30/01

 

Besoin d’aide ? Contactez notre assistante sociale dans votre région !

 

 

 

 

 

Crédit photo
Crédit photo NL (02/2021)

Télétravail chez Inclusion

À cause du coronavirus
l’équipe d’Inclusion asbl travaille à domicile.

Pour contacter l’équipe d’Inclusion asbl
il faut envoyer un email ou téléphoner sur les GSM.
Toutes les adresses email et les numéro de GSM
sont sur la page « Notre équipe » du site internet.

Si on a un problème,
il faut contacter les assistantes sociales d’Inclusion asbl.
Tous les numéros de GSM des assistantes sociales
sont aussi sur la page « Notre équipe ».

Prenez soin de vous et des autres !

Livret médical T21 18+

Les objectifs de ce livret sont d’accompagner l’adulte avec une Trisomie 21
dans son parcours de soin et de le sensibiliser, tout comme son entourage, aux spécificités médicales inhérentes au syndrome.

“Est-ce que c’est difficile de voir de loin ou de près ?”
“Bien entendre c’est important pour comprendre les autres.”

Dans la première partie, des textes illustrés faciles à lire et à comprendre
encouragent et aident la personne à prendre soin de sa santé.

La deuxième partie est un recueil des enjeux spécifiques relatifs à la santé des adultes avec une trisomie 21.

Des tableaux récapitulatifs exposent les prévalences constatées à certaines maladies
et suggèrent un planning de suivi médical adapté au syndrome.

Ce livret a d’abord été édité en néerlandais par l’Hôpital Universitaire d’Anvers (UZA) et est donc le fruit d’une collaboration avec l’association néerlandophone Downsyndroom Vlaanderen.

Le livret est gratuit pour les membres d’Inclusion asbl, les jeunes avec une Trisomie 21 et les médecins.
Il est également disponible à l’achat au prix de 5 €  (+ 3 € de frais d’envoi) via down@inclusion-asbl.be.

Covid-19 : les modalités des retours en institution / à la maison

UPDATE (22/06) : les derniers jours ont été particulièrement difficiles pour les personnes avec un handicap. Les mesures prises par le CNS et les consignes édictées aux institutions wallonnes dans la foulée ne permettaient pas un retour en famille / en institution facilité : mesures pas assez claires (distanciation sociale ? port du masque ? les deux ?), difficilement applicables (distanciation dans les véhicules de transport), etc. Ces éléments mettaient encore une fois en avant la différence de traitement entre les personnes avec un handicap intellectuel et le reste de la population, invité à se déconfiner de manière plus large.

Le ministère wallon de la Santé a donc publié une nouvelle circulaire précisant que « les modalités relatives aux adultes en situation de handicap vivant en collectivité doivent, à l’instar des règles applicables à l’ensemble de la population, leur permettre de reprendre des activités dans les conditions autorisées et évoluer, dans le respect de ces conditions, vers un « retour à la normale ». Aussi, les services résidentiels pour adultes et les services d’accueil de jour pour adultes doivent donc, à dater de la présente circulaire, prendre des dispositions significatives de déconfinement, avec, comme pierre angulaire, les obligations aujourd’hui applicables à la population générale« .

Retrouvez également les dernières consignes (13/06) du service Phare pour Bruxelles.

UPDATE (04/06) : suite à la publication par le ministère de la Santé wallon d’une circulaire précisant les modalités de déconfinement dans les institutions / familles accueillant une personne avec un handicap, notre association a mis en avant la nécessité de concerter et entendre les associations représentatives du secteur afin que ces modalités prennent en compte les multiples spécificités de notre public, qui doit bénéficier des mêmes droits que n’importe quel citoyen.

Cette mise en garde a été entendue par la Ministre, qui a publié une nouvelle circulaire allant dans ce sens : « dès lors que les règles de déconfinement s’adressent à l’ensemble de la population, il est indispensable de prendre sans délai des mesures organisationnelles qui garantissent les mêmes droits et les mêmes règles aux personnes en situation de handicap. »

Consultez la circulaire complémentaire du 04 juin dans son intégralité.

Depuis le début de la crise, notre association – avec d’autres – relaye vos cris d’alarme, vos préoccupations et vos demandes liées à la crise du coronavirus et ses conséquences. Et nous commençons à être entendus : le cabinet de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, vient de publier une circulaire explicitant les mesures et modalités liées au déconfinement dans les services résidentiels et d’hébergement pour les personnes avec un handicap.

La circulaire autorise désormais les retours en famille, les retours en institution et les activités extérieures.

Ceux-ci sont permis pour – idéalement – 7 jours minimum. Les retours d’un week-end restent déconseillés d’un point de vue sanitaire mais la circulaire laisse cependant apparaître une certaine souplesse en fonction des situations. Les nouvelles admissions et les retours post-confinement sont aussi possibles, via le respect d’un protocole (attestation sur l’honneur, test PCR et surveillance d’éventuels symptômes).

Si les retours en famille / en institution sont salutaires, la période de 7 jours minimum qu’ils devront couvrir pourrait être un frein dans beaucoup de situations : perte de repères pour les personnes avec un handicap habituées à un retour d’un week-end en famille, impossibilité pour certains aidants de prendre leur proche avec un handicap en charge pendant un trop long laps de temps, obligation de soins réguliers qui risqueront de ne pas être prodigués de manière optimale…

Notre association insiste donc sur l’importance de la formulation « idéalement, cette période devra couvrir minimum 7 jours » afin que les situations précitées ne soient pas impactées par un règlement trop strict. Nous appelons les services à faire preuve de souplesse, à analyser les situations au cas par cas pour permettre à chacun de retrouver ses proches, sans que personne ne soit oublié.

Inclusion asbl épaulera toutes les familles en demande rencontrant des difficultés concernant l’application de ces mesures.

Covid-19 et priorité d’accès aux soins :
le handicap n’est jamais, à lui seul, un critère suffisant

Les organisations associées à ce communiqué :

ARAPH asblassociation de Recherche et d’Action en faveur des Personnes Handicapées ; Handicap & Santé asbl ; Inclusion asbl – association pour la qualité de vie et la participation des personnes avec un handicap intellectuel ; AP³ asbl – association de Parents et de Professionnels autour de la personne Polyhandicapée ; ABMM asbl – association belge contre les maladies neuro-musculaires ; APEPA asbl – association de parents pour l’épanouissement des personnes autistes ; ALTEO asbl – mouvement social de personnes malades, valides et handicapées ; ASPH asbl – association socialiste de la personne handicapée.

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Le répéterons-nous jamais assez ?

Bien que notre système de soins ne soit pas encore globalement arrivé à saturation et qu’on nous annonce qu’il ne devrait pas l’être, certains hôpitaux font déjà face, cependant, à une impossibilité de répondre à toutes les demandes. Dans ces situations, les personnes en situation de handicap craignent de ne pas être prises en compte avec équité et justice.

Des témoignages laissent en effet penser que dans certaines structures sous pression, le handicap pourrait devenir, s’il ne l’est déjà, un critère tacite de sélection. Certaines personnes, en raison de leur âge ou de leur handicap, ne sont parfois même plus transférées vers les hôpitaux.

Dans cette situation d’urgence, le personnel soignant est malheureusement amené à devoir faire des choix extrêmement difficiles. Les hôpitaux, via leurs comités d’éthique, ont d’ailleurs rappelé les règles à suivre dans pareilles circonstances pour éviter l’arbitraire, pour éviter que les préjugés à l’encontre des personnes en situation de handicap ne jouent en leur défaveur, contre leur droit de vivre et d’être soignées, au même titre que n’importe quel citoyen.

Ces règles semblent fort dispersées et n’apparaissent pas assez clairement à nos yeux. Être porteur d’un handicap intellectuel en général, d’un syndrome génétique en particulier (trisomie 21, X fragile, Williams, Angelman, Prader-Willi, etc.), d’un polyhandicap, d’autisme, d’un handicap physique ou sensoriel, ne constitue jamais, à lui seul, un critère suffisant établissant la priorité d’un patient pour accéder ou non aux soins nécessaires.

En période ordinaire, l’accessibilité des soins pour les personnes avec des difficultés de compréhension ou d’autres handicaps n’est déjà pas aisée. Dans cette période de crise, elle est encore plus difficile et c’est la raison pour laquelle il convient d’être particulièrement vigilant à l’égard des publics les plus fragilisés.

Rappelant cela, nous demandons aux autorités compétentes :

  • de porter une attention toute particulière sur les dérives éventuelles de la sélection des patients sur base de leur handicap et d’adopter une communication claire sur ces enjeux (au Fédéral et dans les Régions) afin de rassurer les personnes avec un handicap elles-mêmes, leurs proches et les acteurs du secteur ;
  • d’établir une communication transparente sur les chiffres des contaminations, des hospitalisations, des décès et des guérisons dans les centres qui accueillent des personnes en situation de handicap ;
  • le dépistage prioritaire des usagers et des professionnels des services à destination des personnes en situation de handicap, comme ce qui est en train de se mettre en place dans les maisons de repos (MR) et les maisons de repos et de soins (MRS) ;
  • la mise à disposition d’équipes capables de dispenser des soins, palliatifs le cas échéant, dans le lieu de vie lorsque les personnes atteintes ne peuvent être transférées à l’hôpital ;
  • l’orientation d’office des patients vers des hôpitaux ayant des capacités plus importantes de prise en charge afin de leur éviter l’arbitraire éventuel de la sélection.

Nous rappelons également que le Conseil Supérieur National des Personnes Handicapées (CSNPH) a émis un avis concernant cette même inquiétude relative à la gestion du flux des patients.

Dans cette période mouvementée, nous remercions particulièrement les professionnels des services à destination des personnes en situation de handicap et ceux de la santé qui font un travail remarquable pour veiller à assurer, autant que faire se peut, la qualité de vie des personnes en situation de handicap.

« Tout être humain a droit à une assistance médicale
lorsque son pronostic de vie est engagé
 »
(Principes directeurs de l’ONU concernant le COVID-19)

Témoignages & avis

 

Plus d’infos ?

Thomas DABEUX, secrétaire politique (Inclusion asbl)

0496 84 29 78 | tda@inclusion-asbl.be

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