La loi de 2013 remplaçant la minorité prolongée par l’administration des biens et de la personne a représenté une avancée importante en termes de respect des droits et des capacités des personnes avec un handicap intellectuel.
Notre association a cependant tenu a rappeler au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne que de nombreux problèmes persistaient dans son application :
- le contrôle du travail des administrateurs par les juges de paix est lacunaire (pas de rapport annuel, pas de commission de contrôle des administrateurs professionnels…) ;
- des frais de déplacement des juges de paix injustifiés ;
- une mauvaise prise en compte de la parole de la personne en situation de handicap elle-même ;
- une récente proposition de loi de l’Open VLD – le parti du Ministre – mettant en péril la possibilité pour les personnes avec un handicap intellectuel d’exprimer leurs droits politiques.
Nous avons donc sollicité une rencontre avec le ministre de la Justice afin d’approfondir ces différents éléments et présenter le travail de notre association sur ces questions.